Actuellement, les investisseurs et les banques ne peuvent pas calculer la valeur résiduelle d’un bateau après X années de service. Cette valeur résiduelle dépend fortement des spécifications du bateau, de son âge, du marché de l’acier et de la disponibilité (comme il n’y a qu’un nombre limité de bateaux sur le marché, les offres excédentaires ou insuffisantes sont relativement fréquentes).
Les investisseurs hésitent donc à financer de nouveaux bateaux. Les conditions de prêt sont assez contraignantes: elles demandent à l’exploitant un apport en fonds propres considérable et sont d’une courte durée. Or, les exploitants possèdent souvent peu de fonds propres et cherchent un résultat d’exploitation à moyen ou long terme.
L’émergence d’une flotte de 500 bateaux identiques interchangeables va changer la donne. On pourra calculer les valeurs résiduelles de sorte que l’acquisition, la vente et le bail des bateaux deviendront plus faciles. Cela permettra aux exploitants d’adapter leurs offres commerciales au calendrier des appels d’offres des chargeurs. Cela va également attirer un nouveau type d’investisseurs : ceux qui considèrent la navigation fluviale comme une opportunité financière sans être directement impliqués dans les opérations de navigation.
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