20 août2017


D’où viennent les 3 millions de tonnes de marchandises que Watertruck+ affirme avoir ? De quels types de marchandises s’agit-il et quels flux sont impliqués ? Comment peut-on être sûr qu’il s’agit à 100% de nouvelles cargaisons venant du transport par route ?

La rentabilité opérationnelle et économique du concept a été étudiée entre 2010 et 2014 dans le cadre du projet Interreg IVB Watertruck.

Dans les régions flamandes Campine et Flandres-Ouest, une analyse a été faite sur plus de 14 millions de tonnes (69 affréteurs) dont 3 millions auraient pu être transportées par Watertruck+. Pour au moins la moitié de ces 3 tonnes, un transfert modal est possible.

L’affréteur Waterwegen & Zeekanaal (W&Z) s’est engagé à transporter des marchandises par Watertruck+ pour le projet “Nieuwe Stede“ : 415.000 tonnes de terre sur une période de 7 ans. Sinon, ces marchandises auraient été transportées par route.

Les voyages d’essai concernent pour l’instant des volumes de transport de 5 à 10 différentes parties désignées dans les appels I et II, engagées pour un volume annuel estimé à environ 519.000 tonnes. À présent, plus de la moitié de ce volume a été engagé, dont 82% de nouveaux flux. Les 18% restants comprennent des volumes déjà transportés par l’opérateur concerné et qui font l’objet de contrats à long terme. Le marché existant n’est donc pas perturbé.

Un autre moyen d’attirer de nouvelles cargaisons pour la navigation intérieure est de s’adresser aux affréteurs qui transportaient des marchandises par voies navigables dans le passé et qui sont donc toujours situés près de celles-ci. Ils ne sont pas convaincus des grands avantages de la navigation intérieure. Ainsi se perd un nombre important de cargaisons pour lesquels on aurait besoin de nouveaux navires. Watertruck+ veut offrir une alternative compétitive au transport par route en créant un modèle flexible de transport sur voies navigables, venant compléter le transport sur voies navigables existant.

Cette phase test doit nous donner des informations sur :

  • Les coûts de construction, avec des efforts pour une plus grande standardisation et un design structurel modulaire.
  • Les coûts d’exploitation, comme résultat des efforts pour mettre en oeuvre une nouvelle organisation logistique et des systèmes de propulsion plus efficients.

Ces paramètres devront être combinés à la boîte à outils financière. Celle-ci doit comprendre des outils financiers qui aident au déploiement du concept en Europe. Les paramètres opérationnels et la boîte à outils financière aboutiront à un plan directeur comprenant des études de cas pour la construction de la flotte de Watertrucks dans toute l’Europe, sous l’impulsion d’investissements privés.

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